Le dessalage
en kayak de mer
Espérons d’abord
que la situation ne soit pas trop rocambolesque et que le choix de la sortie
était judicieux !
Si les kayaks de
mer peuvent avoir des problèmes, ce sera surtout grave si l'intégrité d'une ou
des personnes est mise en cause. Les situations connues de sauvetage ont pour
la plupart été faites et refaites. Elles sont faites de suites improvisées de
comportements qui donnent de bons résultats. Elles ont arraché des individus à
des moments douloureux, au moins au niveau des émotions. Une fin de phrase qui
nous permet de nous souvenir que les mots peuvent être pires que la
vérité ! Le sauvetage est un point important de la pratique. Sa réussite,
due à ces gestes improvisés, a pour origine des techniques qui ont fait leurs
preuves, auxquelles il faut rajouter de l’expérience pour les mettre en œuvre
avec bon sens. Mais aussi l’audace car sans elle on regarde juste le train
passer.
Si le sauvetage
est essentiel pour la pratique, il ne doit pas non plus devenir son thème de
base. De plus, il vaut toujours mieux prévenir que guérir ! La meilleure
façon d’apprendre à anticiper est de sortir avec un guide confirmé. Celui-ci
pourra tenter de gérer les nombreux paramètres et situations bien à l’avance.
Il pourra vous proposer d’autres options et, au pire, annuler la sortie pour vous
éviter des dégâts.
Si le sauvetage se
fait souvent seul, nous avons vu qu’une ou des aides peuvent être les
bienvenues. Il ne faudra pas oublier que dans un sauvetage, le sauveteur peut se
mettre en danger alors réfléchissons ! Sans rentrer dans la philosophie
exacerbée du beau sauveteur de Malibu, il faudra surtout être efficace. Et si
certaines taches peuvent être mises au rang de l'exploit, la vie et la survie
le sont également ! Donc laissons les grands mots à ceux qui aiment hanter
les rêves des plus jeunes.
Et Comme dirait
Bertrand H, mon accord Toltèque préféré c’est faire se que l’on peut avec
ce que l’on a à ce moment là !
Etre dedans jusqu'au cou !
Environnement
Parfois on se voit
obligé de sortir de son bateau quand il est à l'envers.
Mode Opératoire
La première fois
c'est l'inconnu, on suit la vague ! Quelle que soit l’idée que l'on s’en était
faite auparavant ou que les autres nous ont mise dans la tête, on se retrouve
face à beaucoup de questions sans réponses, à des réponses pas organisées, et
surtout à trop de paramètres à gérer. Et puis voilà qu’on s’asphyxie (dans la
tête) et la panique arrive ! Alors réflexe, on improvise, et là on n’aime
pas car il n’y a pas de contrôle. L’improvisation, le laisser faire, ces réflexes
sont primaires donc pas avouables dans notre société de contrôle et d’image de
soi invincible et parfaite.
-« Quel tête
je vais faire ? Peut-être moche, la honte, et décoiffée ! »
Tous les kayakistes
ont connu ça ! Alors, on s’associe et on compatit quand on voit quelqu’un
qui oublie son orgueil et qui fait ce qu’il y a faire pour être bien.
Et comme dirait
Bernard H (le père de Bertrand cité plus haut) : « Un homme qui
n’a pas pleuré sur lui-même, quand il prend conscience de qui il est n’est pas
un Homme ! Et moi, j’aime les mettre dans cet état ».
Quand on a
compris, on reste moins longtemps dedans. Le plus souvent, le dessalé passe moins
de 2 secondes sous l’eau et pourtant il a trouvé ça très long. Donc, «
Sauve qui peut ! »
Après l'avoir vécu
plusieurs fois c’est plus clair. Ce n'est pas toujours parfait, il faudra du
temps et quelques exercices pour apprivoiser ses instincts.
Est-ce que ça
contribue à être libre ?
Faut t’il réviser quand
ça ne nous arrive plus ?
Remarque :
S’entraîner à la décomposition du mouvement réflexe de l’expulsion
rassurer, mais n’oublions pas que les
réflexes jouent le plus souvent avec nous.
Remarque :
Dessaler c’est enlever le sel donc enlever le sel de la coque. Et il y a même
dans l’eau douce, il y a des sels minéraux. Alors dessalons !
Variable :
Vu que le poids du corps nous entraîne vers le bas, il faut que le matériel
adapté permette le dégagement des hanches. Tout d’abord la jupe se tend. Une
petite poussée des mains sur l’hiloire facilitera la sortie du bassin du siège
et juste un piétinement sur la coque dans le cockpit pour dégager les jambes
finit l’éjection.
Remarque :
Le matériel joue un rôle capital dans la sortie du bateau. Hiloire petit et
grande jupe rendent l’évacuation plus difficile. Idéalement, l’hiloire devra
être suffisamment grand pour que les genoux soient sur les côtés de l’ouverture
et pas en avant de celle-ci, il suffit alors de serrer les genoux pour se
dégager. Donc grands hiloires pour l’aventure et petits pour le sport où l’on
cherche au contraire à rester dans le bateau. Si les jupes réglables offrent
une polyvalence entre différents bateaux, elles peuvent poser des problèmes
quand elles sont sur des hiloires trop petits car elles ne se tendent pas dans
l’éjection. Si la jupe résiste trop, le dessalé doit alors tirer sur la poignée
avant de la jupe, ce qui nécessite un peu de contrôle de soi.
Variable :
Il est envisageable de mettre la jupe par dessus le gilet d'aide à la
flottabilité pour un pagayeur très mince, notamment un enfant. L'option est
alors de sortir par la gaine de maintien, la jupe restant sur le bateau.
Variable :
Les jupes en mousse de néoprène ou cousines de ce matériau en font un
matériel guère plus raffiné mais plus fonctionnel pour l’éjection et la
circulation des embruns.
Remarque :
Des adeptes des kayaks de mer extrême de la cote ouest américaine naviguent
en bateau déponté et consacrent leur pratique au franchissement de zones
côtières très tumultueuses en alliant la glisse, la stratégie et le plaisir d’y
être ensemble.
Remarque :
En général on sait sortir du bateau quand on tombe. Quand on ne tombe plus,
on perd l’habitude de sortir et on régresse. Quand on a compris ça on accepte
ou on s’entraîne.
Sortir du
bateau avec le contrôle
Environnement
Certains disent
qu'il faut tirer la boucle qui est sur l'avant de la jupe. Un peu comme un flan
à démouler.
Mode Opératoire
Pourquoi
pas ! Alors dans la question, il y a la réponse.
Remarque :
Cette boucle sert plutôt à attacher la jupe au séchoir ou dans la remorque
pour qu’elle ne s’envole pas, ou au gilet pour mieux marcher.
Nager
Environnement
Dans de l'eau à
18°, notre délai de survie ne dépasse pas 3h. Bien avant de se noyer, le naufragé s’épuise et se refroidit.
Mode opératoire
Il est plus aisé
de nager sur le dos et en tenant fermement la bosse du kayak mais de toutes
façons un nageur en tenue de kayak équipé d’un gilet d'aide à la flottabilité
ne peut pas se déplacer vite dans l’eau. Il vaut donc mieux éviter d’essayer de
rejoindre le bord à la nage surtout s’il est éloigné ou son approche compliquée
et plutôt essayer de remonter dans son bateau.
Variable :
Etre séparé de son bateau est souvent un gros problème car il est une aide
à la flottabilité supplémentaire et un moyen visuel plus remarquable. Mais en
présence de vent ou de courant, ces derniers peuvent éloigner le bateau du
nageur. En effet, le bateau est fortement influencé par ces forces et d’une
façon différente du nageur qui, lui, est ancré à l’eau. Il faut donc se tenir à
son kayak dès qu’on en est sorti.
Remarque :
-« Faut-il que j’abandonne mon
kayak pour me sauver ? »
La panique a déjà
fait son œuvre, mais tout ceci est moins grave si on navigue au moins à deux
car l’équipier pourra intervenir dans le bon sens.
Variable :
Si le bain survient près d'une plage à vagues fréquentée par des baigneurs,
il faut encore plus tenir son bateau pour éviter qu’il ne rentre en collision
avec eux.
Nager dans les
vagues
Environnement
Quand un nageur,
dessalé trop près de la côte pour rembarquer, doit rejoindre la côte à la nage
avec son matériel,
Mode opératoire
Il faudra qu'il
nage fort dans les creux de vague pour résister aux effets du reflux alors
qu'il peut nager modérément sur les pentes descendantes de vagues car elles vont
le pousser. Si le vent est orienté dans le sens du déplacement alors il sera
plus rapide car le kayak va aider en dérivant. A l'inverse, je ne vous dis pas
le problème ! Surtout s'il y a du courant qui s'associe. Il n’y a donc pas
trop de place pour le manque d’anticipation.
Nager dans
une zone de vagues à barres
Environnement
Parfois le
kayakiste se retrouve désarçonné pas très loin du bord, juste entre des barres
de rouleaux de plus de 1m de haut.
Mode opératoire
Pour renter à la
plage le mieux est encore une fois de s'accrocher au bateau mais en le gardant
bien devant soi. On n’oubliera pas de nager quand il le faut c’est à dire dans
les creux, entre deux vagues au minimum. Il vaut mieux tenir son kayak par
l'hiloire vraiment fermement ce qui permet en plus d’avoir une meilleure
flottabilité. Quand le rouleau tombe dessus il faudra être prêt à faire le coup
de la machine à laver et donc à faire attention aux chocs avec le bateau.
Variable :
Si rentrer à la nage avec le kayak se fait vite dans les barres, ce ne sera
pas le cas s'il est lâché ou arraché. Ce qui
arrive souvent. Le retour sera donc plus long.
Variable :
Si la nage n’est pas à tout vif entre les rouleaux, l’accrochage avec le
rouleau se fait mal. Le retour est alors encore une fois plus long.
Variable :
Aux abords de la plage, si elle est dégagée et surtout s'il y a du shore
break, il faudra certainement lâcher le kayak car le risque de pilonnage dessus
est grand. A l'arrivée de plage, le nageur sera certainement lessivé et risque
de ressembler à un naufragé vomi par l'océan, égal aux scènes de films
d'aventure. Le ping-pong, ça doit être bien !
Le shore break peut générer
des renversements très violent et les luxations doigts, coudes, poignets,
épaules, sont à craindre
Nager dans
une zone à courants,
Environnement
Dans les estuaires
il peut y avoir un courant lié à la pente du fleuve et/ou lié à la marée.
Mode Opératoire
Le nageur doit
rejoindre le bord en traversant les courants. Le mieux pour lui est alors de
faire un bac, donc nager contre le courant et avec un angle en fonction de la
direction de l’abri et de la puissance des forces auxquelles il est soumis.
Evidement on ne peut que descendre avec le courant. Par compte on peut quand
même le faire mais moins vite, mais le but n’est pas là car nager contre le
courant permet d’avoir une vitesse relative grâce à laquelle on peut conserver
l’angle. Conjugué à la vitesse du courant, il permet donc de réaliser un bac
mais « coulant ». C’est de la physique !
Remarque :
« Mais où sont passés nos savoirs ?»
En effet un chien,
un canard sont là-dessus et ils feront tout ça mieux que nous. Bon ! Quand
le canard en à marre de jouer, il prend son envol
« Quoi ?
Ya pas de canard sur la mer !
- Si, si ! Le
Tadorne de Belon par exemple !
Remarque :
Un cours de biologie peut être ennuyeux. Placer les sujets courts et
opportuns sur les moments de pauses et aussi régulièrement que possible permet
de sensibiliser l’auditeur. Il finira aussi par réclamer en posant des
questions ou en complétant car parfois il y a face à l’encadrant des maîtres en
leur matière.
Remarque :
Lors de cette nage en travers du courant, le passage du courant au
contre-courant se fait par la traversée de la ligne de cisaillement. Le nageur
va alors probablement se faire détourner de son objectif. Il faut donc
surveiller ce moment de la situation de très prêt pour ne pas avoir à
recommencer ou à perdre en flottabilité.
Dans le
contre-courant le nageur doit aussi surveiller son angle car le conserver peut
revenir à le renvoyer dans le courant. Le choix de l’angle est variable il
faudra le choisir seulement en fonction de l’objectif à atteindre,
« Cet angle
me permet d’aller vers tel point alors tout va bien ! »
Ou non,
« Alors je dois le changer. »
En effet à chaque
instant il y a une nouvelle situation à interpréter. Donc l’objectif pour atteindre l’objectif !
Remarque :
Les rives d’un estuaire à marée base sont en général recouvertes par de la
vase. Alors il n’est pas utile d’y mettre les pieds. A part cela il ne reste
que l’eau, ce qui est plus que douteux au niveau sécu car l’isolement est
certain. Il faut faire la récupération sur l’eau avec un compagnon. Cette
situation est décrite plus loin.
Remarque :
Ces situations peuvent être ludiques quant on choisit de les mettre en oeuvre
et qu’un maximum de précautions on été prises pour la sécurité des pratiquants.
En dehors de ça la nage est souvent associé au stress, alors le vivre seul
c’est quelque chose, le vivre en étant accompagné et soutenu moralement et
physiquement c’est mieux. Encore une fois il vaut mieux pratiquer le kayak en
groupe.
Nager près
de certaines plages,
Environnement
Comme d'habitude,
il faut avant tout lire le panneau d'informations qu'il y a sur presque toutes
les plages de France ou aller demander des renseignements aux sauveteurs du
coin et après il faudra se surveiller avant la sortie sur l’eau.
Les plages avec
des Baïnes
Un nom qui
commence à se faire connaître ! Sur la zone de battage et à marée
descendante, des courants sortant vers la mer et localisés dans des goulettes
arrache le sable dans son lit et se déplace sous les pieds. Au point de vue du
fonctionnement c’est celui du vase communiquant. Ce vaste vase se vide plus
tard car sa porte de sortie est étroite ce qui crée un retard sur le reste de
la marée. Un enfant ou une personne non avertie peut se faire faucher par le
sable instable en mouvement avec le courant. Même en ayant pied, le sable fuit
et ne nous arrête pas alors prudence et surveillez les autres.
Signalétique du danger des
courants de vidange
Mode opératoire
Le nageur sera
toujours plus en sécurité avec son flotteur ou son gilet d'aide à la
flottabilité.
Variable :
« Oui, mais si cette plage est sur notre parcours alors comment faire pour
lire les panneaux ? »
Les plages
surveillées se lisent de l’eau car les bouées constituent un balisage codé qui
signale des zones protégées et à respecter. Alors comme cela était dit
précédemment, il faut aller lire les panneaux mis sur les plages pour
comprendre le codage des bouées jaunes par exemple.
Variable :
Dans le cas où cela arrive et que vous êtes juste à coté du sable, il faut
plonger à plat sur l'eau vers le sable. Puis reprenez votre élan et
recommencez. Mais demandez aussi de l'aide pour être attrapé du bord.
Variable :
Si le courant de vidange du vase supérieur creuse un fossé jusqu'à la mer,
on peut comparer ces mouvements d’eau à des rivières, on peut donc espérer
avoir pied à proximité du bord. Si vous vous faites vraiment entraîner par le
courant, donner l’alerte et faites un bac en nageant pour vous écarter du
courant. Au lieu de chercher à remonter le courant, cela vous rapprochera de la
zone de courant inverse qui ramène à la plage.
Remarque :
Plus vous êtes éloigné du bord, moins il est fort. Mais parfois c'est
vraiment très loin. Certains promeneurs aimant longer la plage avec de l'eau
jusqu'aux genoux peuvent tomber dans ce fossé avec du courant. Il y a beaucoup
d'accidents alors il ne faut pas faire le fier à bras.
Remarque :
Comme d’habitude, ce n’est pas parce que l’on dit que c’est systématique. La
nature est variable alors s’il y a des principes théoriques, ce ne sont pas des
vérités absolues, encore moins dans le domaine de la sécurité. Il faut juger
sur place et s’adapter à la situation.
Les plages dont
l’estran est en forme de quilles rangées les unes à coté des autres
Vous aurez
peut-être l’occasion d’observer cette configuration dont je n’ai pas encore
parlé. En fait je ne sais même pas si ce relief sableux porte un nom. Il est dû
a un phénomène ondulatoire complexe crée par l’énergie de la mer.
Le milieu de la
quille est la zone la plus profonde et elle est battue plutôt par des vagues
type shore break. C’est donc un espace peut manœuvrant. Le bord de la quille
est moins profond et le battage des eaux est moins conséquent, le phénomène se
rapproche plus d’une zone de cisaillement. Les déplacements sont donc moins
difficiles.
Remarque :
Il faut aussi être rapide et visible pour éviter les accidents car un jet
ski, un kit surf ou un plaisancier peut compliquer les choses.
Nager parmi
les bêtes étranges,
Les méduses
Une brûlure peut se soulager avec des crèmes contre les piqûres d’insectes. En
général il y a de la cortisone dedans. Frotter avec le sable permet de diminuer
la douleur en gommant le venin. Frotter avec son pipi soulage aussi. Plusieurs piqûres
ou des brûlures étendues peuvent nuire gravement au bon fonctionnement de notre
corps. Nager parmi les oursins, les moules, les huîtres, les patelles est
possible mais alors mieux vaut sortir couvert, et par mer calme. Nager parmi
les prédateurs ? Il faut peut-être mieux y réfléchir avant de faire sa
sortie !
Nager dans
un ressac
Environnement
Le nageur à
tendance à rester sur place. Très agités verticalement, les vas et viens
latéraux n’ont pas trop de règles. En plus les mouvements d’eau changent
régulièrement suivant des séries. On peut être projeté.
Mode Opératoire
L'obstacle provoquant
le ressac peut aussi être un abri accessible, alors il faut monter dessus avec
prudence. Et j'espère que les chaussures sont aux pieds car ça peut faire mal
et partout ailleurs en plus. Si l'issue est uniquement par la mer, il faudra
alors plutôt chercher la brèche paisible du ressac. En général, elle est située
entre le milieu et l'extérieur ce dernier. Comme les ressacs sont plutôt
proches du bord, il est probable qu'il y ait des rochers qui découvrent dans
les creux de vague. Le mieux sera de les contourner.
Nager entre les
Rochers
Mode opératoire
Si le bord n’est
pas loin, il est néanmoins agressif. Il faudra alors l’escalader avec prudence.
Dans le cas où il y a un peu de vagues, il faudra synchroniser son approche
avec un sommet pour arriver le plus haut possible sur le rocher. Pour ne pas
trop se couper les mains sur les rochers et les coquillages qui le recouvrent,
il vaudrait mieux les poser le moins possible. Les avant-bras couverts peuvent
être d’une certaine utilité pour la direction, les amortis et la protection.
Remarque :
Le kayak qui doit être à porté de main est plutôt embarrassant. Veiller à
ne pas se faire écraser entre le bateau et le rocher.
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