Le remorquage
dans un cadran qui est autour de face au vent,
Environnement
La mer est calme
Mode opératoire
Il suffira
d’attacher à l’aide d’un mousqueton le bateau en dérive puis de le tirer
fermement en maintenant la remorque tendue. Le remorqueur en est distant en
général d’une longueur de bateau.
Remarque :
Si face au vent ou à la vague conserver l'allure est assez simple, ce n'est
pas le cas avec les autres allures.
Variable :
Par vent plus fort une personne remorquée (un enfant) trop légère va avoir
des problèmes d'équilibre dans les vagues. Un autre kayak se placera à couple
du remorqué, il faudra remorquer le radeau ainsi formé.
Variable :
S'il y a plusieurs personnes disponibles pour remorquer, elles peuvent se
disposer côte à côte ou à la queue leu leu pour tirer un plus gros radeau. Si
c’est rigolo, il faut prendre garde aux nœuds et éviter toute fanfaronnade car
cette situation n’est pas un jeu.
Le remorquage
en vent arrière
Environnement
Le bateau remorqué
à tendance à aller plus vite et veut alors doubler le remorqueur qui part aussi
de travers au lof. (dessin)
Mode Opératoire
Sur mer facile, il
suffit d’attacher à l'arrière du bateau à remorquer une corde d'un bon mètre
avec à son extrémité un nœud ou un flotteur de filet prolongé d’un mousqueton
inox bien lourd. Ce frein va alors retarder le dérapage et créer un décalage
favorable à la ligne droite. Ce contre louvoiement du bateau contribuera à
garder la remorque sur la trajectoire ou à minima de moins dériver. (Dessin)
Remarque :
La remorque est fixée au bateau tracteur. Ce qui se fait plutôt bien par
condition favorable. Le faire par condition plus forte demande expérience, vigilance
et engagement car le bateau tracteur devient difficile à contrôler.
Variable :
Si le bateau remorqué va à peu près droit, il faut néanmoins le surveiller
car il pourrait arriver que l'étrave cogne le coude ou les cotes de l’aide. Et
ce n’est pas drôle ! Pour éviter les chocs, il suffit de dévier la pointe
avant du bateau remorqué avec la main ou d'accélérer pour reprendre de la
distance.
Si le kayakiste remorqué
à encore des disponibilités physiques il pourra freiner légèrement d’un côté ou
de l’autre pour ralentir ou replacer son avant en ligne. Ces détails peuvent
considérablement faciliter le remorquage.
Variable :
Dans le cas où les vagues viennent de l'arrière et qu’elles sont un peu
fortes, il sera préférable que les bateaux, le remorqueur et le remorqué,
soient à couple. Le bateau remorqué positionne sa pointe avant au niveau des
genoux du kayakiste remorqueur. Le remorqué se maintient en saisissant le pont
arrière du bateau remorqueur. La dissymétrie de l’attelage provoque un freinage
côté remorqué, donc ça tourne. Pour contrecarrer ce dérapage, il faudra trouver
un angle initial par rapport à la vague amenant l’ensemble à se remettre en
ligne naturellement dans la descente (en gros, garder le remorqué « en
dessous » de vous).
Cette formation en
décalé permet aussi au pilote du remorqueur de garder un peu d’aisance pour le
pagayage. Le contrôle de la trajectoire se fait avec des accélérations à la
pagaie mais aussi par bascule avant. Le ralentissement se fait en bascule
arrière tout en présentant la pagaie en position de freinage. Juste au cas
où !
Variable :
Pendant la glissade sur de belles vagues, il faut que les deux soient
couchés sur l'arrière tout en se tenant fermement sur les moments très vifs. Si
le risque d’enfournement est grand, il faut arrêter tout ça au plus vite en
faisant un lof.
Variable :
Dans le gros ou avec des bateaux peu manœuvrants on se déplace vague après
vague comme à petits sauts. Des petites glissades interrompues par un lof
pourront faire l’affaire.
Remarque :
Remorquer en vent arrière demande que le remorqueur ait une très grande
expérience en surf et en navigation au portant. Si naviguer en tirant comme une
brute ne pose pas de problèmes, naviguer avec la vague pour glisser, diriger,
s'économiser et anticiper sur le lof et la prise de vague est un exo pour les
affûtés. Car un raté fait deux nageurs et souvent un remorqueur qui a pris des
coups.
Arriver à la
plage en remorquant
Environnement
Plutôt réservé à
l’accompagnement des enfants qu’il ne faut pas effrayer ou qui n’ont pas la
détente rapide.
Mode opératoire
Le plus simple
c'est de larguer la remorque juste avant la plage puis la personne se
débrouille pour finir. Si possible, une autre aide qui est sur la plage rejoint
à pied le kayakiste à accompagner dans son approche. Cet aide se positionne
entre la mer et le kayak, l’eau jusqu’au aux hanches au maximum. Il ne faut pas
être placé entre la plage et le kayak car le risque de se faire faucher par le
bateau est important.
Variable :
Le plus difficile s'il y a des vagues est d'arriver en bateau jusqu'à
l'estran. Il faut ensuite commencer par détacher les bateaux qui sont à couple
sur la zone de houle. Pour que le remorquage continue, le remorqué s'accroche
sérieusement au gilet du remorqueur ceci pour ne faire qu’une embarcation. Le
remorqueur doit déplacer l’ensemble pour faire une arrivée de plage classique.
Elle se fait donc sur le dos des vagues.
L’autre solution,
à faire seulement si les vagues ne sont pas très grosses (10 à 30 cm de haut), consiste pour
le remorqueur d’expérience à enchaîner le parcours sans trop se soucier des
vagues. Pour rester en ligne vers la plage, le remorqueur joue avec le frein
fixe créé par le remorqué et son freinage pagaie de l’autre côté et laisse
passer le rouleau sous les kayaks, ensuite il faudra pagayer comme un fou pour
suivre la vague jusqu’à la plage.
Remarque :
Parfois la zone de déferlement trop longue nous oblige à prendre un
deuxième rouleau. La vitesse de l’attelage étant devenue très faible, la prise
de surf est alors inévitable. Le remorqueur devra effectuer un dernier
redressement sur le sommet de la vague pour mettre le radeau en lof de son côté
libre. S’il reste un peu de temps, il pourra toujours donner quelques coups de
pagaie version canoë. Ce sera toujours ça de pris !
A l'arrivée de ce
second rouleau, les deux kayakistes doivent se coucher sur l'arrière en
s’agrippant l’un à l’autre par les gilets. L'ex-remorqueur va jeter son poids
dans le cœur du rouleau, le curl (le creux de la vague), en tournant ses
épaules fassent à lui pour s'appuyer dessus. Le plus difficile c'est de se
jeter d'un côté et de ne pas lâcher de l'autre. Il ne faut pas croire que c'est
une recette magique. D'abord c'est très difficile à gérer et en plus quand ça
rate, c'est le remorqueur qui passe par-dessus le remorqué. Et là, je vous
parle pas de la tête que fait l’assemblée !
Variable de
raison : Même si ce procédé n’a jamais provoqué d'accident notoire, l’intervention
reste douteuse. Pour l’éviter, il suffira que la personne remorquée descende
dans l'eau et rentre à la nage. L'autre, qui aura débarqué avant, pourra
l'aider à sortir de l'eau. Cette méthode un peu cavalière mérite une petite
répétition avant le grand saut !
De toutes façons,
si la probabilité de passer à l’eau est très forte, autant y aller
volontairement et dans les meilleures conditions plutôt que de se faire rouler
avec son bateau… on rentre mouillé dans les deux cas.
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