lundi 2 janvier 2017

Premiers repères

Prendre des repères
Introduction
Les informations de connaissance générale, plutôt livresques, sont directement attachées à des théories, des lois que l’on nous demande d’admettre. Considérées comme indigestes par nombre d’entre nous, elles amènent certains à penser que les connaître ne sert a rien ce qui peut entraîner des expériences malheureuses car elles révèlent des informations précieuses pour adapter nos comportements.
Les informations présentées dans le chapitre « Repères pour naviguer » sont tournées vers le milieu et le kayakiste.
Elles sont présentées par thèmes :

Premiers repères
Climatologie
État de la mer
Localisation
Les vagues
Les courants
Vents et autres éléments du milieu
Repères personnels

Mais elles peuvent aussi être mobilisées dans trois registres, situés différemment dans le temps : bien avant, juste avant et dans l’instant de l’action.
Les informations de connaissances générales pourront être l’illustration d’informations prises avant la sortie. Il est possible de dire qu’elles sont éventuellement reconnues comme postulat ou théorie et qu’elles ont un caractère invariant. Le plus souvent ce sont des connaissances indépendantes du milieu ayant un caractère absolu connu ou reconnu car elles sont a priori exactes.
Les informations de connaissances spécifiques peuvent être des informations générales mais variables, elles sont récoltées juste avant la sortie ou juste avant le moment d’en avoir besoin. Elles servent de lieu, de cadre à la sortie et elles demandent d’être affinées sur place. Leur caractère changeant amène parfois à ce que l’information renvoie à plusieurs réponses et un choix doit être fait. Certains d’entre eux peuvent être anticipés (Ici, il ne fait pas très beau, alors on y va ou pas ?).
Les informations de connaissances instantanées peuvent être des informations qui par leur caractère soudain demandent d’agir de suite, elles sont souvent proprioceptives (toucher, équilibre, température...). Elles sont le plus souvent rendues apparentes puis identifiées comme indispensables quand elles sont rapprochées à des connaissances générales ou spécifiques. C’est souvent face à celles-ci que l’on acquiert de l’expérience pour les traiter de façon spécifique.

Comme aurait dit Gilles... il n’est pas possible il a toujours quelques choses à dire celui là ! (PSss ! c’était l’un de mes premiers encadrant, le seul diplômé il me semble).

Premiers repères
La réglementation maritime.
Il faut savoir qu’il existe des permis de conduire différents en fonction des catégories de bateaux, il n’y en a pas pour le kayak. Le code maritime est très complet mais de nombreux textes sont inadaptés au kayak de mer. Il ne peut donc être l’unique point d’appui pour naviguer. A l’échelle du kayak il faudra surtout utiliser son bon sens. Par exemple en se rappelant qu’en général, les plus petits ont tord car les gros sont moins manœuvrant, ont plus de difficulté à quitter leur route. Donc il vaut mieux se ranger et leur faire un sourire. Le reste du sujet sera dans le chapitre de la sécurité.
Remarque : Le permis n’est pas obligatoire pour le kayak de mer mais il est fortement recommandé de connaître le code de signalisation comme les couleurs rouge et verte qui indiquent un chenal de navigation formé par les deux lignes de couleur. Il faut aussi être capable de reconnaître et d’identifier le matériel de signalisation. En effet, un fanion pour casier de crustacé n’est pas une balise cardinale.
Quelques exemples :

La couleur rouge bien visible sur l’eau appelle la couleur verte de l’autre côté du chenal, assimilable à une voie de circulation à double sens, à l’intérieur duquel il vaut mieux tenir sa droite (dans les eaux anglaises il faut tenir la gauche). Dans le sens entrant (au port ou en partie maritime d’une rivière) les balises bâbord sont rouges et cylindriques, les balises tribord sont vertes et coniques. Petite expression mnémotechnique pour le débutant : « BaCyRouge et TriCoVert » ou « Bassine rouge » ou « tricot vert »
 

Si les repères sont jaunes et noirs alors ce sont des indications cardinales. Elles vont signaler que sur la zone de navigation il y a un obstacle qui peut dérouter de façon ponctuelle la navigation. A marée basse le contournement est plus long !
Si les indications de vitesse sont en nœuds sur l’eau salée, elles sont en kilomètres par heure sur l’eau douce ; cela n’est pas très important pour le kayakiste dont la vitesse du bateau est bien en dessous de tout ça.

Remarque : Plus la navigation s’approche de zones fréquentées par d’autres usagers, plus la signalisation est dense. Les plages ont souvent des surfaces réservées aux nageurs et parfois aux surfeurs. Dans ce cas un chenal de navigation leur sera réservé. En ce qui concerne l’embarquement et le débarquement des bateaux sur les plages, un chenal spécifique leur est aussi réservé. Dans le cas où l’espace est aménagé et compartimenté pour séparer les pratiques de loisirs de bord de mer, un plan est affiché sur les accès terrestres de la plage et souvent des panneaux indiquent les zones respectives.


Dans le cas contraire, il faut repérer les bouées différentes parmi les bouées jaunes. Ces dernières forment les angles entre chacune des zones sachant que les moins larges sont le plus souvent les chenaux de circulation.
Aux abords des ports, de nombreuses indications sont visibles : certaines indiquant la navigation par alignement (se reporter à la carte marine de la zone), d’autres indiquant les zones de stationnement, de circulation et de croisement de chenal.

Dans les rivières, il est aussi possible de rencontrer des panneaux codés pour indiquer des interdictions ou des sens de circulation, ou encore pour contourner une zone peu profonde ou de petite hauteur comme sous les ponts. Sachant que la pratique normale se fait de jour et près des côtes, il n’est pas très important de connaître les correspondances des signalisations lumineuses.

Réglementation et kayak de mer
Pour ceux qui ne lisent pas le journal officiel au petit déjeuner voici un aperçu de la réglementation dite « division 240 » qui régit nos embarcations.
Jusqu’à 300 mètres du rivage, pas de règlementation, ce qui n’est pas une raison pour se croire en sécurité.
Au delà, le champ d’action est limité par la distance à un abri, en aucun cas plus de 6 miles, et le matériel de sécurité embarqué.
Les kayaks doivent répondre à des critères de dimensions et de flottabilité, qui sont certifiées par le constructeur (y compris les auto constructeurs) pour l’établissement aux affaires maritimes de la carte de navigation obligatoire.
Voir le chapitre sécurité pour plus de détails.
Remarques:
Concernant la pratique en club, la FFCK édite son propre règlement intérieur.
Pour les enfants en séjour collectif organisé, des règles strictes sont prévues et il faut s’informer auprès de la direction régionale de la jeunesse, des sports et du temps libre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire