dimanche 1 janvier 2017

Repères personnels

Nous, et les facteurs qui vont influencer la sortie.
Pas tous pareils: Si nous sommes tous différents, nous devons aussi être attentifs à ce que nous sommes et à ce qu’on est capable de faire.
Sur les bassins sportifs, première curiosité de la fin du XXème siècle , nous pouvons remarquer que les gars semblent tous sortir du même du même moule, 70 Kg, 1m 70.
Au début du XXIème siècle, on semble avoir changé de moule, c’est plutôt 75 à 80 kg avec un minimum de 1,80 m. Serait-ce que le standard en matériel permette surtout une catégorie de personne à se spécialiser ? Non, c’est juste la moyenne, mais comme dirait Mathieu, être moyen ou standard, c’est quoi ?
Il faut savoir regarder au lieu d’être impressionné par les masses de viande, mais aussi vouloir participer car il y a de la place pour tous le monde.
Sur les bassins de loisir en revanche, il y a des gros, des minces, des vieux, des handicapés, des enfants, des gars et des filles, des grands avec de grosses épaules, et nous, dans tout les cas, on n’est pas tous pareils. En plus il y a ceux qui reviennent du boulot, ceux qui reviennent de chez mamie, ceux qui ont les enfants à prendre à midi, ceux qui ont oublié la liste des courses, ceux qui ont mal aux dents, ceux qui ont la belle vie, ceux qui on mal aux cheveux, on est encore moins pareil, mais on doit faire avec.
Certes, naviguer seul résout certains problèmes, mais dommage de perdre tous les trucs qui font que c’est mieux d’être avec d’autres. Si notre truc, c’est les autres, il va falloir avoir quelque repères pour que la sortie soit sympa !
Évaluer les compétences de chacun.
Si l’on peut interroger les pratiquants afin de connaître leur expérience sportive, on peut aussi les sonder sur leur motivation.
–« Comment tu voies la sortie ? ».
Pour les solitaires le problème d’évaluer les autres est rapide,
-«  Moi je navigue seul avec mon paddle boat et lui, quand il est crevé, il ne râle pas. Même si je suis obligé de le traîner à chaque fois, une rustine et ça repart. »
Les kayakistes qui pratiquent en club ont un système d’évaluation basé sur les compétences technique, les compétences physiques, les connaissances. Nommés « Pagaies couleurs» des niveaux allant de la Pagaie blanche à la pagaie noir constituent une référence des capacités d’autonomie et d’encadrement. Ce système d’évaluation régie par la fédération est réservé à ses membres et à ceux qui pratiquent même occasionnellement dans les structures affiliées. Donc pour obtenir son livet « pagaie couleur » il faut aller faire un tour au club du coin.
Sinon, une petite discussion pour faire amitié puis un petit tour pour voir si ça colle pourra peut-être faire jaillir de grandes aventures.

Quelques repères au niveau personnel
Quelques notions d’effort: Nous sommes fatigables, mais plusieurs facteurs interviennent:
L’hydratation: 1 % d’eau en moins et c’est 10 % de rendement en moins environ, 2 % d’eau en moins c’est 30 % de rendement en moins, 3 % d’eau en moins c’est grave...
Avoir soif c’est signe que cela commence à être trop tard. Il faut s’hydrater en cours de route si l’effort dépasse 45 min. Il vaut mieux boire souvent un peu que beaucoup et rarement.
La nourriture, Manger correctement c’est manger équilibré. Dans tous les cas l’abus n’est pas qu’un pêché, c’est aussi un moyen pour être dérangé, voire pire.
Disposition physique: Si de nombreux adultes connaissent leurs compétences à l’effort, d’autres moins sûrs d’eux pourront faire un premier petit parcours de 2h « juste pour voir ». Après ils sauront à quoi ils peuvent s’engager la fois suivante.
Les enfants eux comme d’habitude, il vaut mieux avoir l’œil dessus, car ils veulent toujours faire plus mais quand ils n’en peuvent plus ils sont plutôt grognons, voire contestataires si la situation dure, puis démissionnaires. Donc le parcours aura goût de pas drôle. Du reste, ça peut arriver avec des adultes.
La préparation physique
Si c’est pour un petit rond sur l’eau alors on se contentera de ce que l’on a,
Par contre pour une rando, il vaut mieux se préparer à l’effort. Il faut savoir que la forme pour le travail long sur laquelle nous pouvons compter est le résultat de toutes nos pratiques antérieures. Nombreux pensent que l’entraînement est juste un problème de musculature. En fait c’est presque ça, puisque le cœur est un muscle, c’est lui qui doit avoir de bonnes dispositions au travail. Les poumons aussi qui ne sont pas des muscles. 
Quant à ceux qui vont s’improviser sportifs pour une semaine, plus vite ils se mettront à la préparer, mieux ça vaudra !
L’entraînement est une affaire technique qui peut être conduite par quelqu’un qui à l’habitude, en plus ce sera plus ludique que s’il faut sortir les manuels d’ entraînement. En sport on a tendance à considérer qu’une personne s’entraîne quand elle fait au moins 4 entraînements par semaines. Soit 4X 1h30 de travail et il ne faut pas faire semblant (PS il y en a qui s’entraînent 14 à 16 h par semaine).
L’échauffement, Si certains prennent un coup de rouge avant de partir (le pique-nique, quoi !), vous aller pouvoir partager un moment animé avec l’équipe. Hélas ça refroidit le corps et en abuser peut faire penser que l’on a le mal de mer.
Si le maçon ne sait pas ce que veut dire échauffement, en fait pour gérer sa journée de travail, il commence doucement. Est-ce que c’est pour cela qu’il ne profite pas beaucoup de sa retraite?
Si un sportif sait que son échauffement dure entre 20 min et 40 min, il commence en fait à faire quelques exercices simples de mise en situation articulaire et musculaire. Ensuite il se met au travail pour s’échauffer et en général c’est un moment où il révise et se conditionne pour être concentré sur son futur travail.
Certains s’échauffent sur la phase de portage du kayak jusqu’à l’eau. En effet marcher sur le sable ça « tue »! Mais ce n’est pas assez !
Dans le cas où le portage se fait dans les rochers, on peut aussi envisager que l’échauffement des chevilles se finisse par le bandage d’une blessure, alors mieux vaut le faire sur des terrains non accidentés. L’échauffement du sportif consiste à amener la machine en condition de chauffe du challenge, car il n’est pas possible d’avoir un bon résultat avec une machine qui est au « starter ». Ce starter est la manette de gestion en apport d’air pour la mise en combustion des moteurs à essence, en voie de disparition sauf sur les tondeuses. Ça démarre bien mais ça fume, ça pète, ça ne prend pas son élan mais ça démarre.

L’entraînement
Tout sportif sait que le travail le plus important est l’aérobie ou travail de fond. Pour le développer, il faut suer à la tâche pendant 1 heure au moins et boire un coup d’eau régulièrement (sans s’arrêter de faire l’effort !) Plus on traîne, plus il faut travailler longtemps, ça peut aller jusqu’à 1h30 par jour mais alors ce n’est plus une balade.
Le travail qui consiste à solliciter le cœur et les poumons peut bien se faire avec les jambes donc lors d’ un footing. En fait, il faut aussi nettoyer les conduites en faisant passer le sang rapidement et dégripper la bête. Surtout le haut du corps car c’est ce dont on a le plus besoin. Donc si dans l’appartement il n’y a pas de banc à ramer, il faudra aller naviguer aussi et par la même occasion prendre un bol d’air !
Pour ce qui est de la musculation en salle ou dans sa chambre, c’est bon pour l’allure ou pour les compétiteurs mais dans tous les cas ça ne s’improvise pas. Le plus important dans l’entraiment c’est de faire du fond et des kilomètres avant.
Avec plus de temps il est possible de faire des programmes d’entraînement variés et travailler sur d’autres types d’efforts comme la vitesse.
Les dispositions mentales
Cette discipline demande très souvent que l’action soit un défi personnel, pour la réussite, pour la récompenses, la gloire, le plaisir. Au contraire le raté, ou l’abandon va entraîner la peur.
La peur qui est un système d’autodéfense peut donc nous aider à dire non pour nous préserver mais quand la peur est permanente, elle devient un facteur limitant l’engagement, donc si elle peut faire partie de la pratique, elle ne doit pas devenir obsessionnelle.
Certaines personnes n’ont jamais peur en kayak et d’ailleurs il se demandent bien se que c’est que ce truc là. Ils sont nombreux parmi les pratiquants au point que l’on se demande si la pratique engagée n’est pas réservée aux gens qu’ont pas peur.
Mais alors ou sont ceux qui ont peur? ils font des ballades, voire un tout petit peu de pratique engagée. Que sont-ils devenus, ces kayakistes qui ont eu peur, ceux qui sont venus comme débutants, plus nombreux à repartir qu’à rester. Est-ce que notre passionnante discipline n’est pratiquée que par les « pas peur » ?.
Est-ce que ces pratiquants ont été accueillis en fonction d’eux même ?
Est-ce que le c’est parce que le groupe n’a pas su répondre au projet de ceux qui ont eu peur ?
Est-ce que la méthode pour les accompagner sur l’eau est la bonne ?
Est-ce que c’est parce que les encadrants ne savent pas que la peur est indissociable de l’apprentissage du kayak ?
C’est sûr, la peur mal accompagnée va amener l’échec, donc la perte d’un nouveau pratiquant, il est indispensable que les projets à venir tiennent compte systématiquement du niveau d’engagement accepté face à la difficulté afin de fidéliser les pratiquants au lieu de valoriser l’exploit réservé à une élite.

La préparation mentale
Si c’est pour un petit tour, on se contentera de ce que l’on a.
Pour la rando, se préparer mentalement c’est pouvoir tenir le coup en cas de coup dur. Donc au cours de l’entraînement physique, il sera possible de créer des situations de plus en plus difficiles dans un environnement bien encadré. Le fait de les vivre permettra de ne pas être pris au dépourvu quand elles surgiront sans prévenir ce qui permettra de réagir en gardant toutes ses capacités.
L’entraînement permet de prendre conscience, du stress de fatigue ou de stress à l’effort, de la gestion du risque, des douleurs générées par l’exercice, d’être dans le froid, d’être chaud dans l’effort, relaxe, mal, impatient de finir et même de la solitude...
Si tout ça vous paraît obscure mais vous intéresse, alors apprenez sur le tas en vous entraînant.
Pour les Expéditions ou les activités extrêmes, il peut être envisagé de se renforcer dans certains domaines comme les conflits internes, l’attention, la gestion des objectifs. Dans ce cas les techniques de renforcement personnel peuvent être envisageables, psychothérapie, sophrologie, la programmation neurolinguistique et ses dérivés pourront faire l’affaire. Pour des thèmes encore plus extrêmes comme la gestion du sommeil et les différentes manifestations de la fatigue l’hypnose peut être nécessaire. D’ailleurs les cyclistes, les voileux et autres n’hésitent pas à en passer par-là.

Notion de d’engagement ou de prise de risque
Si au bout de la prise de risque il y a le danger qui n’est pas à négliger, il est différent en fonction de chacun et souvent c’est l’expérience ou l’insouciance qui nous dirige.
Le risque apparaît quand il manque des données pour réaliser une tâche. A nous de savoir si ça en vaut la peine et si ça va aller à notre avantage. «  Passera, passera pas ! »
L’eau profonde est ressentie comme dangereuse par ceux qui ne savent pas bien nager, ils considèrent donc le renversement en kayak comme dangereux, ce qui est faux quand on porte un gilet. Seul la connaissance, les compétences et les moyens de chacun face à une situation font varier la sensation d’engagement. Par conséquent chacun voit midi à sa porte et doit considérer la situation en fonction de ses dispositions.
Se sentir en danger est aussi un repère de préservation. Si frôler le danger fait repousser les limites, c’est à condition aussi que l’on conserve un assez grand contrôle de la situation.
Par contre être en danger, c’est ne plus avoir le contrôle de la situation. Alors il faudra pour s’en sortir faire appel à des ressources intrinsèques qui seront plus nombreuses chez les personnes d’expérience. Certains peuvent faire appel à la chance mais il faut savoir pour bien y croire.
Si l’insouciance est l’ennemie du contrôle, il faudra se méfier de certains qui pourraient nous entraîner dans des aventures aux lendemains douloureux.
Si on connaît bien un site que l’on fréquente souvent, il restera tout de même à se méfier des habitudes qui peuvent jouer de sales tours. 

Nous et les autres
Parfois la préparation est nécessaire là où l’on s’y attend le moins. Si on est obligé de faire un bout de voyage avec des personnes qui nous insupportent, il faudra aussi prendre sur soi pour continuer. Alors il faut quelques atouts pour que cela se passe bien.
Parfois c’est après l’effort que les humeurs se dégradent. Pour être plus fort, il est possible d’être compréhensif, de sourire et pourquoi pas penser à ces danseurs petits rats qui dans l’exercice semblent frais et avoir plein de ressources.
La communication peut faciliter et favoriser la vie de groupe. Notre premier point commun est le kayak, il est possible de rappeler les objectifs et expliquer les moyens qui sont nécessaires pour y arriver.
Discuter calmement de la préoccupation dans l’effort, si les conditions le permettent, ou pendant le repos permettra de mieux supporter la difficulté. Le pire c’est l’ignorance car quand c’est pourri à l’intérieur ça fini par éclater, parfois il faut aussi savoir encourager les personnes ou les accompagner de façon proche, car la technique « marche ou crève » n’est pas forcément appropriée à toutes les situations.
Si l’amitié permet de tolérer certaines différences, il ne faut pas oublier que l’amitié s’entretient en offrant de soi, sinon on s’oublie, alors on n’existe plus.

Le chef
Le chef d’un groupe est en général celui qui a le plus d’expérience. C’est peut-être aussi celui qui est désigné ou reconnu par les autres, car son autorité et sa pertinence le désigne dans le rôle de responsable. Pour que cela continue, il doit également prendre son rôle avec engagement, justesse et « justice » car la confiance que lui porte les autres est réelle. Dans le cas où il y a tromperie, erreurs de jugement, et parfois il ne faut pas grand chose, des déroutes peuvent naître. Un chef doit pouvoir diriger sans forcément expliquer. Un chef doit pouvoir prendre des décisions qui doivent être appliquées par tous même s’il y a des différences d’opinion. Un bon chef est juste et permet d’atteindre l’objectif final sans trop de dégâts. Un chef ne doit pas se faire pourrir la vie par un petit chef et si c’est le cas alors qu’il se « démerde » avec ses « y a cas, faut qu’on…». Et là si le groupe a les pieds dedans (soutient le chef), alors il s’enlise.

Sur les sites exposés ou excessifs, il est de toutes façons indispensable de s'entourer de personnes d'expérience. Les diplômes, qui sont en général de qualité, aideront l’apprenant à accorder sa confiance.
Sur l’eau, un conseil est valable dans l’instant, il faut alors accepter d’exécuter sans réfléchir car l’environnement instable fait changer la situation très vite.
On serait tenté de fournir des explications à l’avance, mais les listes de consignes anticipées cherchant à couvrir tous les cas sont incompréhensibles par l’apprenant et très anxiogènes.
Après, en revanche, il faudra prendre le temps d’analyser avec l’apprenant les événements qui ont été vécus et justifier toutes les consignes.

La coopération participative
C’est quant tous sont chefs et qu’il n’y en à pas un qui veut « commander » ça marche bien surtout si la sortie est organisé par tous et que chacun prend sa part au moment ou c’est sont rôle. Mais que faire de ceux qu’on rien fait ?- ils emmènent les confiseries, une bouteille, ils font la vaisselle, épluchent les ognons ou c’est eux qui doivent traverser le gîte dans le noir à l’extinction des feux.

Facteur temps
On dit que quant-on sait faire du vélo ou du ski, c’est pour la vie. C’est pour ça que les pratiquants compétents mais très occasionnels se blessent et ils en savent quelque chose.
Le kayakiste est à la même enseigne. L’expérience le savoir faire est acquis mais si la pratique n’est pas régulière, les choses se mettent en place avec retard alors ça devient dommageable. Si nous pouvons sans soucis faire de bonne navigation, prendre en remorque un radeau ou faire une accélération pour rejoindre une personne qui en à besoin jusqu’à un certain âge, il vient un moment ou il reste l’intention et pas la force. Dans ce cas la raison doit l’emporter donc il faudra en prévoir moins ou naviguer avec quelqu’un sur qui compter.

La pratique quant on est différent.
Jeunes enfants, personnes handicapées ou âgées.
Les conditions doivent évidement être parfaites et le temps de pratique doit être court 20 min à 1h30 et que les accès à l’eau soit courts et praticables en roulant. La pratique sera surtout limitée par la capacité à la charge de travail, en effet ces pratiquants souvent impatients de goûter aux joies de la glisse et du déplacement sur l’eau en autonomie seront plus limités par la disponibilité de leurs forces et les libertés de mouvement de leur corps. La règle sera de les laisser faire le plus possible et de les accompagner dans leurs gestes à la demande. Dans le cas où le besoin d’aide est trop important, c’est que le projet est décalé, pas réalisable avec les moyens physiques disponibles, donc la clé d’un projet réussi sera le bien être du pratiquant soutenant l’envie de refaire.

Facteurs externes à la pratique qui vont fortement influencer le désir de faire
Mais que faire pour que l’événement soit plus riche alors que nous avons tous des aspirations différentes ?
Pour que chacun trouve son compte dans la sortie et que chacun ait sa part dans la réussite du projet :
Certains viennent pour le paysage, le choix de l’environnement sera essentiel.
D’autres viennent pour progresser, ils doivent pouvoir observer, comparer et peut-être rapporter leurs connaissances dans des situations techniques favorables.
D’autres seront la pour les sensations de glisse, alors des moments des surfs, de vitesse constante et soutenue seront au programme.
D’autres seront là pour les odeurs (allez aux îles de Bréhat au mois de Mai ou dans les marais salants avec une descendante, vous comprendrez !)
Ceux qui sont venus pour se défouler doivent avoir aussi leur route qui arrache.
Venir pour bien manger en kayak de mer ça veut dire plutôt gîte que bivouac, néanmoins, un arrêt au roc à huîtres est une pose à ne pas manquer.
Il faudra favoriser les interactions pour ceux qui recherchent le partage avec les autres de toutes ces intentions. Et puis nous ne sommes pas que kayakistes, il serait dommageable de partager une pratique sans prendre le temps d’échanger et vivre ensemble.
Ainsi la pratique sera esthétique, sportive, festive, culinaire, conviviale donc riche en bonheur et plus facile à vivre.
A la limite, certains pratiquants préfèrent l’environnement de plein air à l’activité elle-même. Voyage, dépaysement ou les relations uniques qui sont vécues dans le groupe constitué à chaque occasion. Donc place à tous pour que chacun soit indispensable.

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