Nous, et les
facteurs qui vont influencer la sortie.
Pas tous pareils: Si nous sommes tous différents, nous
devons aussi être attentifs à ce que nous sommes et à ce qu’on est capable de
faire.
Sur les bassins sportifs, première curiosité de la fin du
XXème siècle , nous
pouvons remarquer que les gars semblent tous sortir du même du même moule, 70 Kg, 1m 70.
Au début du XXIème
siècle, on semble avoir changé de moule, c’est plutôt 75 à 80 kg avec un minimum de 1,80 m. Serait-ce que le
standard en matériel permette surtout une catégorie de personne à se
spécialiser ? Non, c’est juste la moyenne, mais comme dirait Mathieu, être
moyen ou standard, c’est quoi ?
Il faut savoir regarder au lieu d’être impressionné par les
masses de viande, mais aussi vouloir participer car il y a de la place pour
tous le monde.
Sur les bassins de loisir en revanche, il y a des gros, des
minces, des vieux, des handicapés, des enfants, des gars et des filles, des
grands avec de grosses épaules, et nous, dans tout les cas, on n’est pas tous
pareils. En plus il y a ceux qui reviennent du boulot, ceux qui reviennent de
chez mamie, ceux qui ont les enfants à prendre à midi, ceux qui ont oublié la
liste des courses, ceux qui ont mal aux dents, ceux qui ont la belle vie, ceux
qui on mal aux cheveux, on est encore moins pareil, mais on doit faire avec.
Certes, naviguer seul résout certains problèmes, mais
dommage de perdre tous les trucs qui font que c’est mieux d’être avec d’autres.
Si notre truc, c’est les autres, il va falloir avoir quelque repères pour que
la sortie soit sympa !
Évaluer les
compétences de chacun.
Si l’on peut interroger les pratiquants afin de connaître
leur expérience sportive, on peut aussi les sonder sur leur motivation.
–« Comment tu voies la sortie ? ».
Pour les solitaires le problème d’évaluer les autres est
rapide,
-« Moi je navigue seul avec mon paddle boat et lui,
quand il est crevé, il ne râle pas. Même si je suis obligé de le traîner à
chaque fois, une rustine et ça repart. »
Les kayakistes qui pratiquent en club ont un système
d’évaluation basé sur les compétences technique, les compétences physiques, les
connaissances. Nommés « Pagaies couleurs» des niveaux allant de la Pagaie
blanche à la pagaie noir constituent une référence des capacités d’autonomie et
d’encadrement. Ce système d’évaluation régie par la fédération est réservé à
ses membres et à ceux qui pratiquent même occasionnellement dans les structures
affiliées. Donc pour obtenir son livet « pagaie couleur » il faut
aller faire un tour au club du coin.
Sinon, une petite discussion pour faire amitié puis un
petit tour pour voir si ça colle pourra peut-être faire jaillir de grandes
aventures.
Quelques repères au
niveau personnel
Quelques notions d’effort: Nous sommes fatigables, mais
plusieurs facteurs interviennent:
L’hydratation: 1 % d’eau en moins et c’est 10 % de
rendement en moins environ, 2 % d’eau en moins c’est 30 % de rendement en
moins, 3 % d’eau en moins c’est grave...
Avoir soif c’est signe que cela commence à être trop tard.
Il faut s’hydrater en cours de route si l’effort dépasse 45 min. Il vaut mieux
boire souvent un peu que beaucoup et rarement.
La nourriture, Manger correctement c’est manger équilibré.
Dans tous les cas l’abus n’est pas qu’un pêché, c’est aussi un moyen pour être
dérangé, voire pire.
Disposition physique: Si de nombreux adultes connaissent
leurs compétences à l’effort, d’autres moins sûrs d’eux pourront faire un
premier petit parcours de 2h « juste pour voir ». Après ils sauront à
quoi ils peuvent s’engager la fois suivante.
Les enfants eux comme d’habitude, il vaut mieux avoir l’œil
dessus, car ils veulent toujours faire plus mais quand ils n’en peuvent plus
ils sont plutôt grognons, voire contestataires si la situation dure, puis
démissionnaires. Donc le parcours aura goût de pas drôle. Du reste, ça peut
arriver avec des adultes.
La préparation physique
Si c’est pour un petit rond sur l’eau alors on se
contentera de ce que l’on a,
Par contre pour une rando, il vaut mieux se préparer à
l’effort. Il faut savoir que la forme pour le travail long sur laquelle nous
pouvons compter est le résultat de toutes nos pratiques antérieures. Nombreux
pensent que l’entraînement est juste un problème de musculature. En fait c’est
presque ça, puisque le cœur est un muscle, c’est lui qui doit avoir de bonnes
dispositions au travail. Les poumons aussi qui ne sont pas des muscles.
Quant à ceux qui vont s’improviser sportifs pour une
semaine, plus vite ils se mettront à la préparer, mieux ça vaudra !
L’entraînement est une affaire technique qui peut être
conduite par quelqu’un qui à l’habitude, en plus ce sera plus ludique que s’il
faut sortir les manuels d’ entraînement. En sport on a tendance à considérer
qu’une personne s’entraîne quand elle fait au moins 4 entraînements par
semaines. Soit 4X 1h30 de travail et il ne faut pas faire semblant (PS il y en
a qui s’entraînent 14 à 16 h par semaine).
L’échauffement, Si certains prennent un coup de rouge avant
de partir (le pique-nique, quoi !), vous aller pouvoir partager un moment
animé avec l’équipe. Hélas ça refroidit le corps et en abuser peut faire penser
que l’on a le mal de mer.
Si le maçon ne sait pas ce que veut dire échauffement, en
fait pour gérer sa journée de travail, il commence doucement. Est-ce que c’est
pour cela qu’il ne profite pas beaucoup de sa retraite?
Si un sportif sait que son échauffement dure entre 20 min
et 40 min, il commence en fait à faire quelques exercices simples de mise en
situation articulaire et musculaire. Ensuite il se met au travail pour
s’échauffer et en général c’est un moment où il révise et se conditionne pour
être concentré sur son futur travail.
Certains s’échauffent sur la phase de portage du kayak
jusqu’à l’eau. En effet marcher sur le sable ça « tue »! Mais ce
n’est pas assez !
Dans le cas où le portage se fait dans les rochers, on peut
aussi envisager que l’échauffement des chevilles se finisse par le bandage
d’une blessure, alors mieux vaut le faire sur des terrains non accidentés.
L’échauffement du sportif consiste à amener la machine en condition de chauffe
du challenge, car il n’est pas possible d’avoir un bon résultat avec une
machine qui est au « starter ». Ce starter est la manette de gestion
en apport d’air pour la mise en combustion des moteurs à essence, en voie de
disparition sauf sur les tondeuses. Ça démarre bien mais ça fume, ça pète, ça
ne prend pas son élan mais ça démarre.
L’entraînement
Tout sportif sait que le travail le plus important est
l’aérobie ou travail de fond. Pour le développer, il faut suer à la tâche
pendant 1 heure au moins et boire un coup d’eau régulièrement (sans s’arrêter
de faire l’effort !) Plus on traîne, plus il faut travailler longtemps, ça
peut aller jusqu’à 1h30 par jour mais alors ce n’est plus une balade.
Le travail qui consiste à solliciter le cœur et les poumons
peut bien se faire avec les jambes donc lors d’ un footing. En fait, il faut
aussi nettoyer les conduites en faisant passer le sang rapidement et dégripper
la bête. Surtout le haut du corps car c’est ce dont on a le plus besoin. Donc
si dans l’appartement il n’y a pas de banc à ramer, il faudra aller naviguer
aussi et par la même occasion prendre un bol d’air !
Pour ce qui est de la musculation en salle ou dans sa
chambre, c’est bon pour l’allure ou pour les compétiteurs mais dans tous les
cas ça ne s’improvise pas. Le plus important dans l’entraiment c’est de faire
du fond et des kilomètres avant.
Avec plus de temps il est possible de faire des programmes
d’entraînement variés et travailler sur d’autres types d’efforts comme la
vitesse.
Les dispositions mentales
Cette discipline demande très souvent que l’action soit un
défi personnel, pour la réussite, pour la récompenses, la gloire, le plaisir.
Au contraire le raté, ou l’abandon va entraîner la peur.
La peur qui est un système d’autodéfense peut donc nous
aider à dire non pour nous préserver mais quand la peur est permanente, elle
devient un facteur limitant l’engagement, donc si elle peut faire partie de la
pratique, elle ne doit pas devenir obsessionnelle.
Certaines personnes n’ont jamais peur en kayak et
d’ailleurs il se demandent bien se que c’est que ce truc là. Ils sont nombreux
parmi les pratiquants au point que l’on se demande si la pratique engagée n’est
pas réservée aux gens qu’ont pas peur.
Mais alors ou sont ceux qui ont peur? ils font des
ballades, voire un tout petit peu de pratique engagée. Que sont-ils devenus,
ces kayakistes qui ont eu peur, ceux qui sont venus comme débutants, plus
nombreux à repartir qu’à rester. Est-ce que notre passionnante discipline n’est
pratiquée que par les « pas peur » ?.
Est-ce que ces pratiquants ont été accueillis en fonction
d’eux même ?
Est-ce que le c’est parce que le groupe n’a pas su répondre
au projet de ceux qui ont eu peur ?
Est-ce que la méthode pour les accompagner sur l’eau est la
bonne ?
Est-ce que c’est parce que les encadrants ne savent pas que
la peur est indissociable de l’apprentissage du kayak ?
C’est sûr, la peur mal accompagnée va amener l’échec, donc
la perte d’un nouveau pratiquant, il est indispensable que les projets à venir
tiennent compte systématiquement du niveau d’engagement accepté face à la
difficulté afin de fidéliser les pratiquants au lieu de valoriser l’exploit
réservé à une élite.
La préparation
mentale
Si c’est pour un petit tour, on se contentera de ce que
l’on a.
Pour la rando, se préparer mentalement c’est pouvoir tenir
le coup en cas de coup dur. Donc au cours de l’entraînement physique, il sera
possible de créer des situations de plus en plus difficiles dans un
environnement bien encadré. Le fait de les vivre permettra de ne pas être pris
au dépourvu quand elles surgiront sans prévenir ce qui permettra de réagir en
gardant toutes ses capacités.
L’entraînement permet de prendre conscience, du stress de
fatigue ou de stress à l’effort, de la gestion du risque, des douleurs générées
par l’exercice, d’être dans le froid, d’être chaud dans l’effort, relaxe, mal,
impatient de finir et même de la solitude...
Si tout ça vous paraît obscure mais vous intéresse, alors
apprenez sur le tas en vous entraînant.
Pour les Expéditions ou les activités extrêmes, il peut
être envisagé de se renforcer dans certains domaines comme les conflits
internes, l’attention, la gestion des objectifs. Dans ce cas les techniques de
renforcement personnel peuvent être envisageables, psychothérapie, sophrologie,
la programmation neurolinguistique et ses dérivés pourront faire l’affaire.
Pour des thèmes encore plus extrêmes comme la gestion du sommeil et les
différentes manifestations de la fatigue l’hypnose peut être nécessaire.
D’ailleurs les cyclistes, les voileux et autres n’hésitent pas à en passer
par-là.
Notion de
d’engagement ou de prise de risque
Si au bout de la prise de risque il y a le danger qui n’est
pas à négliger, il est différent en fonction de chacun et souvent c’est
l’expérience ou l’insouciance qui nous dirige.
Le risque apparaît quand il manque des données pour
réaliser une tâche. A nous de savoir si ça en vaut la peine et si ça va aller à
notre avantage. « Passera, passera pas ! »
L’eau profonde est ressentie comme dangereuse par ceux qui
ne savent pas bien nager, ils considèrent donc le renversement en kayak comme
dangereux, ce qui est faux quand on porte un gilet. Seul la connaissance, les
compétences et les moyens de chacun face à une situation font varier la
sensation d’engagement. Par conséquent chacun voit midi à sa porte et doit
considérer la situation en fonction de ses dispositions.
Se sentir en danger est aussi un repère de préservation. Si
frôler le danger fait repousser les limites, c’est à condition aussi que l’on
conserve un assez grand contrôle de la situation.
Par contre être en danger, c’est ne plus avoir le contrôle
de la situation. Alors il faudra pour s’en sortir faire appel à des ressources
intrinsèques qui seront plus nombreuses chez les personnes d’expérience.
Certains peuvent faire appel à la chance mais il faut savoir pour bien y
croire.
Si l’insouciance est l’ennemie du contrôle, il faudra se
méfier de certains qui pourraient nous entraîner dans des aventures aux
lendemains douloureux.
Si on connaît bien un site que l’on fréquente souvent, il
restera tout de même à se méfier des habitudes qui peuvent jouer de sales
tours.
Nous et les autres
Parfois la préparation est nécessaire là où l’on s’y attend
le moins. Si on est obligé de faire un bout de voyage avec des personnes qui
nous insupportent, il faudra aussi prendre sur soi pour continuer. Alors il
faut quelques atouts pour que cela se passe bien.
Parfois c’est après l’effort que les humeurs se dégradent.
Pour être plus fort, il est possible d’être compréhensif, de sourire et
pourquoi pas penser à ces danseurs petits rats qui dans l’exercice semblent
frais et avoir plein de ressources.
La communication peut faciliter et favoriser la vie de
groupe. Notre premier point commun est le kayak, il est possible de rappeler
les objectifs et expliquer les moyens qui sont nécessaires pour y arriver.
Discuter calmement de la préoccupation dans l’effort, si
les conditions le permettent, ou pendant le repos permettra de mieux supporter
la difficulté. Le pire c’est l’ignorance car quand c’est pourri à l’intérieur
ça fini par éclater, parfois il faut aussi savoir encourager les personnes ou
les accompagner de façon proche, car la technique « marche ou crève »
n’est pas forcément appropriée à toutes les situations.
Si l’amitié permet de tolérer certaines différences, il ne
faut pas oublier que l’amitié s’entretient en offrant de soi, sinon on
s’oublie, alors on n’existe plus.
Le chef
Le chef d’un groupe est en général celui qui a le plus
d’expérience. C’est peut-être aussi celui qui est désigné ou reconnu par les
autres, car son autorité et sa pertinence le désigne dans le rôle de
responsable. Pour que cela continue, il doit également prendre son rôle avec
engagement, justesse et « justice » car la confiance que lui porte
les autres est réelle. Dans le cas où il y a tromperie, erreurs de jugement, et
parfois il ne faut pas grand chose, des déroutes peuvent naître. Un chef doit
pouvoir diriger sans forcément expliquer. Un chef doit pouvoir prendre des
décisions qui doivent être appliquées par tous même s’il y a des différences
d’opinion. Un bon chef est juste et permet d’atteindre l’objectif final sans
trop de dégâts. Un chef ne doit pas se faire pourrir la vie par un petit chef
et si c’est le cas alors qu’il se « démerde » avec ses « y a
cas, faut qu’on…». Et là si le groupe a les pieds dedans (soutient le chef), alors il s’enlise.
Sur les sites exposés ou excessifs, il est de toutes façons
indispensable de s'entourer de personnes d'expérience. Les diplômes, qui sont
en général de qualité, aideront l’apprenant à accorder sa confiance.
Sur l’eau, un conseil est valable dans l’instant, il faut
alors accepter d’exécuter sans réfléchir car l’environnement instable fait
changer la situation très vite.
On serait tenté de fournir des explications à l’avance,
mais les listes de consignes anticipées cherchant à couvrir tous les cas sont
incompréhensibles par l’apprenant et très anxiogènes.
Après, en revanche, il faudra prendre le temps d’analyser avec l’apprenant
les événements qui ont été vécus et justifier toutes les consignes.
La coopération
participative
C’est quant tous sont chefs et qu’il n’y en à pas un qui
veut « commander » ça marche bien surtout si la sortie est organisé
par tous et que chacun prend sa part au moment ou c’est sont rôle. Mais que
faire de ceux qu’on rien fait ?- ils emmènent les confiseries, une
bouteille, ils font la vaisselle, épluchent les ognons ou c’est eux qui doivent
traverser le gîte dans le noir à l’extinction des feux.
Facteur temps
On dit que quant-on sait faire du vélo ou du ski, c’est
pour la vie. C’est pour ça que les pratiquants compétents mais très
occasionnels se blessent et ils en savent quelque chose.
Le kayakiste est à la même enseigne. L’expérience le savoir faire est
acquis mais si la pratique n’est pas régulière, les choses se mettent en place
avec retard alors ça devient dommageable. Si nous pouvons sans soucis faire de
bonne navigation, prendre en remorque un radeau ou faire une accélération pour
rejoindre une personne qui en à besoin jusqu’à un certain âge, il vient un
moment ou il reste l’intention et pas la force. Dans ce cas la raison doit
l’emporter donc il faudra en prévoir moins ou naviguer avec quelqu’un sur qui
compter.
La pratique quant on est
différent.
Jeunes enfants, personnes handicapées ou âgées.
Les conditions doivent évidement être parfaites et le temps de pratique
doit être court 20 min à 1h30 et que les accès à l’eau soit courts et
praticables en roulant. La pratique sera surtout limitée par la capacité à la
charge de travail, en effet ces pratiquants souvent impatients de goûter aux
joies de la glisse et du déplacement sur l’eau en autonomie seront plus limités
par la disponibilité de leurs forces et les libertés de mouvement de leur
corps. La règle sera de les laisser faire le plus possible et de les
accompagner dans leurs gestes à la demande. Dans le cas où le besoin d’aide est
trop important, c’est que le projet est décalé, pas réalisable avec les moyens
physiques disponibles, donc la clé d’un projet réussi sera le bien être du
pratiquant soutenant l’envie de refaire.
Facteurs externes à la pratique
qui vont fortement influencer le désir de faire
Mais que faire pour que l’événement soit plus riche alors que nous
avons tous des aspirations différentes ?
Pour que chacun trouve son compte dans la sortie et que chacun ait sa
part dans la réussite du projet :
Certains viennent pour le paysage, le choix de l’environnement sera
essentiel.
D’autres viennent pour progresser, ils doivent pouvoir observer,
comparer et peut-être rapporter leurs connaissances dans des situations
techniques favorables.
D’autres seront la pour les sensations de glisse, alors des moments des
surfs, de vitesse constante et soutenue seront au programme.
D’autres seront là pour les odeurs (allez aux îles de Bréhat au mois de
Mai ou dans les marais salants avec une descendante, vous comprendrez !)
Ceux qui sont venus pour se défouler doivent avoir aussi leur route qui
arrache.
Venir pour bien manger en kayak de mer ça veut dire plutôt gîte que
bivouac, néanmoins, un arrêt au roc à huîtres est une pose à ne pas manquer.
Il faudra favoriser les interactions pour ceux qui recherchent le
partage avec les autres de toutes ces intentions. Et puis nous ne sommes pas
que kayakistes, il serait dommageable de partager une pratique sans prendre le
temps d’échanger et vivre ensemble.
Ainsi la pratique sera esthétique, sportive, festive, culinaire,
conviviale donc riche en bonheur et plus facile à vivre.
A la limite, certains pratiquants préfèrent l’environnement de plein
air à l’activité elle-même. Voyage, dépaysement ou les relations uniques qui
sont vécues dans le groupe constitué à chaque occasion. Donc place à tous pour
que chacun soit indispensable.
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